O mocho, símbolo da sabedoria Com prazo de validade   
textos/ideias, ao ritmo do   
programa de Introd. à Filosofia 
 
 
Ditos e ditotes   Ele há cada um...   Filósofo... em PESSOA  
Página inicial
  Maledicências...    Ameaças de filósofos   Outros cantos   Com prazo de validade   Ciberfilosofias
 
 
 
Aqui serão divulgados textos de apoio à disciplina de Introdução à Filosofia, prevendo-se particular relevo para o 10º ano. 

 

 
 
 
Alarmiste ou prophète?
      
Le militantisme est un véritable mode de vie chez Jeremy Rifkin. Né en 1943 dans le Colorado, cet expert en économie et en relations internationales est une personnalité influente aux Etats-Unis. Souvent appelé à témoigner devant le Congrès américain, sur des sujets allant des menaces de guerre bactériologique à I’étiquetage des aliments transgéniques, conférencier sollicité dans le monde entier, conseiller privé de nombreux chefs d’Etat, J. Rifkin doit sa notoriété à 14 ouvrages, traitant de l’impact des changements techniques et scientifiques sur l’économie, l’emploi, la société et l’environnement. L’un de ses succès majeurs, La Fin du travail (La Découverte, 1996), fait référence dans le débat actuel sur la responsabilité de la technologie dans les compressions de personnel.
Dans son dernier livre intitulé Le Siècle biotech (La Dé-couverte, 1998), J. Rifkin met l’accent sur l’impact négatif des nouvelles technologies génétiques, en regrettant l’absence de débat public sur le sujet. II livre une vision effrayante du «monde bio-industriel», tout en invitant le lecteur à la réflexion. Cet ouvrage de vulgarisation sur le commerce génétique a été accusé de lancer une attaque infondée contre la science.
Juif libéral, «mais je ne suis pas religieux», précise-t-il, J. Rifkin évoque l’«expérience mémorable» de sa visite du camp de concentration nazi de Dachau: «Personne ne veut qu’une telle chose se reproduise. Mais nous devons aussi réaliser que cela peut se rééditer, et se dessine déjà, sous des formes que nous ne soupçonnons pas. C’est la raison pour laquelle j’ai tellement insisté sur le nouvel aspect, commercial, de I’eugénisme. L’ennemi, aujourd’hui, est en chacun de nous, lorsque, pour des raisons louables, nous voulons avoir des enfants en bonne santé».
 
       

 

JEREMY RIFKIN 
CONTRE LE MEILLEUR DES MONDES

 

 

Le XXe siècle sera-t-il celui de la guerre pour le contrôle des gènes? L’Américain Jeremy Rifkin le craint, et explique pourquoi. 
 
  • Quelle signification donnez-vous au «siècle biotech»?
Jeremy Rifkin: Nos futurologues ont défini de manière trop restrictive le XXe siècle comme l’ère de l’information. En vérité, l'économie mondiale est en train de vivre une transformation bien plus profonde. De la mise en commun de l’informatique et de la génétique est en train d’émerger une puissance techno-économique qui sera le fondement du siècle biotech. Les ordinateurs sont de plus en plus mis à contribution pour décoder et organiser l'énorme masse d’informations génétiques qui constituent la matière première de la nouvelle économie globale. Les firmes multinationales se sont déjà engagées dans la création de gigantesques complexes de recherche sur les sciences de la vie, qui dessineront le monde bio-industriel de demain. 

Les avantages à court terme de cette révolution sont considérables: de nouvelles plantes, de nouveaux animaux, de nouveaux produits pharmaceutiques, de nouvelles sources d’énergie vont voir le jour. Mais il faut être naïf pour croire qu’il n’y aura pas, en contrepartie, un prix à payer. Les conséquences environnementales, sociales et éthiques de ces changements risquent d’être terrifiantes. La création de clones et d’espèces transgéniques ne conduit-elle pas à la fin de la nature? Les organismes génétiquement modifiés ne vont-ils pas causer des dommages irréversibles à la biosphère? N’est-il pas dangereux d’envisager de fabriquer un bébé «parfait»? 
 

  • En quoi tout cela diffère-t-il du combat mené depuis toujours par l’homme pour transformer la nature?
J. R.: Il est vrai que nous n’avons cessé de modifier la nature depuis la révolution néolithique. Mais les nouveaux moyens de recombinaison génétique sont radicalement différents. Avec les techniques classiques de reproduction, seul le croisement d’espèces biologiquement voisines est possible. Aujourd’hui, nous avons fait tomber cette barrière. Ainsi, des scientifiques ont isolé le gène de luminescence chez la luciole et l’ont introduit dans le code génétique d’un plant de tabac qui, parvenu à maturité, brille 24 heures sur 24. Du jamais vu dans la nature. 
 
  • Dans le débat sur la thérapie génique visant à soigner ou prévenir des maladies chez l’être humain, vous avez soulevé la question de savoir qui doit décider si un gène est «bon» ou «mauvais». Sommes-nous en train d’entrer dans une ère eugénique?
J. R.: Certainement, mais pas dans le sens ou l’entendaient les nazis. Le nouvel ordre eugénique ne sera pas social. Il sera économique, gouverné par les lois du marché. De futurs parents pourront bientôt programmer l’avenir biologique de leurs enfants, avant même leur conception. La pression sociale les incitera à vouloir gommer chez eux certains «caractères indésirables».Vous sachant porteur d’un gène de leucémie, ne désireriez-vous pas l’éliminer du sperme ou de l’ceuf d’ou naitra votre enfant? Même chose pour l’obésité, la myopie... Une fois lancé sur cette voie, il n’y a plus moyen de s’arrêter. L’eugénisme prendra un tour véritablement effrayant quand on intégrera les enfants dans le champ de nos expériences. 

Or, déjà dans les années 80, les sociétés Genetech et Eli Lilly ont breveté une nouvelle hormone de croissance, issue de la recherche génétique, destinée aux quelques milliers d’enfants atteints de nanisme aux Etats-Unis. En 1991, cette hormone était devenue 1’un des produits pharmaceutiques les plus vendus dans le pays. Des médecins la prescrivaient à des enfants qui étaient simplement plus petits que la moyenne. Les distributeurs de cette hormone font maintenant pression auprès du corps médical pour que le fait d’être de petite taille soit assimilé à une maladie. 
 

  • Certains vous ont accusé d’être alarmiste et d’aller contre la science?
J. R.: Je suis convaincu de la valeur inestimable de la génétique. Le problème ne concerne pas cette science, mais ses applications. Nous devons choisir entre la méthode douce et la méthode dure pour entrer dans le XXe siècle. Dans l’agriculture, la méthode dure consisterait à produire des plantes transgéniques avec les risques environnementaux et sanitaires que cela implique. Au contraire, la méthode douce mettrait la génétique au service d’une agriculture biologique durable et élaborée. Nous devons nous imposer deux règles: ne pas causer de dommages et toujours opter pour le système qui laissera le choix le plus ouvert possible aux générations futures. 
 
  • Qui se cache derrière ce commerce génétique naissant?
J. R.: Ce sont des entreprises géantes, comme les grands groupes chimiques qui ont commencé à se séparer de leurs départements de chimie pure pour se concentrer sur les sciences de la vie. Ils sont en train de passer de l’ère de la pétrochimie à celle de la génétique commerciale. Les gènes seront au XXe siècle ce que le pétrole, les minerais et les métaux ont été à l’ère coloniale et industrielle: une matière première. 

L’enjeu de ce commerce a un nom: brevets. Dans les 10 années à venir, on aura isolé la quasi-totalité des 60 000 gènes qui constituent notre patrimoine génétique. Pratiquement chacun d’entre eux sera la propriété intellectuelle de ces firmes, pour 20 ans au moins. L’idée de breveter les gènes est une escroquerie. Les législations européennes et américaine estiment qu’un produit brevetable doit être original et utile. Mais, en 1987, l’Office américain des brevets a ajouté à ses textes un paragraphe spécifiant qu’il est désormais possible de faire breveter toute forme de vie génétiquement modifiée, à l’exception des êtres humains après la naissance — la seule et unique raison à cette restriction étant que la constitution des Etats-Unis interdit 1’esclavage. 
 

  • Ne simplifiez-vous pas le problème? Les brevets ne couvrent pas réellement les gènes, ils permettent aux entreprises et aux chercheurs de protéger juridiquement les méthodes qu’ils mettent au point.
J. R.: Non, on est bel et bien en train de breveter des gènes. Des milliers de gènes animaux et humains ont déjà été brevetés. Par exemple, la société Myriad Genetics a isolé le gène du cancer du sein, particulièrement chez les femmes ashkénazes (d’origine juive d’Europe centrale, ndlr). Elle détient un brevet pour ce gène. C’est son invention. Qu’une femme, où qu’elle se trouve dans le monde, subisse un test de dépistage pour ce gène précis, et une partie de la somme qu’elle paiera reviendra à cette entreprise sous forme de royalties. 
 
  • Comment comptez-vous concrètement inverser cette tendance, quand on connaît l’ampleur des enjeux financiers?
J. R.: Avec mon éminent collègue du New York Medical College, le microbiologiste Stuart Newman, nous avons déposé une demande de brevet portant sur 30 manipulations couvrant toutes les combinaisons possibles de chimère animal-humain créées pour les besoins de la recherche médicale (humain-chimpanzé, humain-porc, etc.). Il n’existe pour le moment aucun brevet sur ce genre de chimères. Si nous obtenons satisfaction, nous invoquerons la «protection génétique» pour interdire à tout chercheur de franchir la barrière des espèces en croisant des cellules d’homme et d’animal. Ce brevet étant valable 20 ans, cela devrait laisser aux pays le temps de débattre de la question et, espérons-le, d’adopter une législation rendant les organismes transgéniques hors-la-loi. 
 
  • Des pays comme les Etats-Unis et des organisations comme l’OMC pressent les pays en développement de prendre pour modèle la législation américaine sur les brevets, sous prétexte que cela protégerait leurs propres ressources naturelles contre toute exploitation étrangère. Que leur conseilleriez-vous?
J. R.: Deux attitudes sont en concurrence, et à mon sens, aucune n’est la bonne. La première est celle des firmes multinationales. La seconde, défendue par de nombreux pays en développement, consiste à dire: notre richesse génétique est une ressource au même titre que le pétrole du Moyen-Orient. Nous réclamons des compensations, sinon, c’est de la piraterie biologique. Mais sur quelles bases indemniser quand il s’agit de patrimoine génétique? Et qui faut-il indemniser? La société Merck and Co. entretient à ce titre une relation absurde avec le Costa Rica. En échange d’un droit d’accès à tout le patrimoine génétique du pays, elle offre un million de dollars à une organisation locale à but non lucratif. Mais qui cette organisation représente-t-elle? 

Le patrimoine génétique ne doit pas être réduit par les gouvernements ou les entreprises à sa seule dimension commercialement exploitable. J’aimerais que des pays génétiquement aussi riches que l’Inde trouvent une troisième voie qui garantisse à chacun le libre accès à ce patrimoine, comme nous l’avons fait pour l’Antarctique, grâce à des conventions et des traités. Sinon, il y aura au XXe siècle des guerres pour les gènes, comme l’ère industrielle a connu des guerres pour le pétrole, les métaux et les minerais. Et cette course à la maitrise du patrimoine génétique, avec les conflits qui l’accompagneront, creusera encore davantage le fossé actuel entre les possédants et les démunis. 
 

  • Si cette question est à ce point importante, comment se fait-il qu’elle ait si peu provoqué de débat public? Les médias en sont-ils responsables?
J. R.: La plupart des journalistes scientifiques et économiques ont traité le sujet sous l’angle anecdotique, se contentant d’annoncer la naissance d’une nouvelle variété de plante cultivable ou une percée dans le domaine médical. Beaucoup d’auteurs scientifiques ne veulent pas mettre en péril la relation privilégiée qu’ils entretiennent avec les microbiologistes et les entreprises. Ils ne sont pas non plus assez sûrs d’eux pour défier les spécialistes sur leur propre terrain. Mais surtout, les médias n’ont pas encore réalisé l’ampleur véritable de ces questions, car ils sont obnubilés par la révolution de l’information. 
 
  • L’industrie chercherait-elle à étouffer ce débat?
J. R.: Il n’y a pas de complot. Simplement, les vannes du marché s’ouvrent très rapidement, et les dirigeants des grandes entreprises de biotechnologies s’y engouffrent avec l’obsession de gagner un maximum d’argent et de gonfler leurs portefeuilles d’actions le plus vite possible. Ils ne veulent surtout pas que le mouvement puisse être ralenti par un débat public. 

On retrouve ici la pensée libérale qui estime que le marché est l’arbitre final, celui à qui il revient de décider des technologies à exploiter et de la meilleure façon de le faire. Pour moi, l’idée de laisser le marché et les consommateurs décider de notre futur est la plus terrifiante des perspectives. 

  • Comment expliquez-vous la véhémence avec laquelle les scientifiques réagissent dès que quelqu’un met leurs travaux en cause?
J. R.: Il y a, chez les scientifiques, une certaine arrogance. C’est particulièrement le cas quand il s’agit d’une science émergente. On en a déjà fait l’expérience avec les chimistes, puis les physiciens. Maintenant, c’est le tour des biologistes. Cette arrogance plonge ses racines dans la vieille conception de la science énoncée par le philosophe anglais Francis Bacon, et fondée sur le pouvoir. Pour lui, la nature est une «vulgaire fille publique, farouche, qu’il faut dompter, contraindre, modeler et façonner». Il disait aussi que «la connaissance est source de puissance» et que «nous pouvons être maitres de notre destinée». 

De nombreux microbiologistes — mais pas tous — trouvent excitante l’idée d’être capable de contrôler le destin, de jouer à être Dieu. Ils sont les seuls à pouvoir, non seulement décrypter le code de la vie, mais aussi l’utiliser. Ils imaginent que si nous étions capables de comprendre leurs travaux, nous les approuverions. Mais, pour eux, être informé signifie comprendre les choses comme ils l’entendent, et donc partager leur morale. Ces scientifiques ne croient pas vraiment au principe démocratique. On a déjà vu cela avec la pollution pétrochimique et l’énergie nucléaire. 

  • Peut-on établir un lien entre cette arrogance et la désaffection croissante vis-à-vis de l’idée selon laquelle une espèce vivante possède une nature essentielle, une valeur intrinsèque?
J. R.: Oui, vous touchez là à un point essentiel. Les êtres vivants ne sont plus perçus comme des oiseaux ou des abeilles, mais comme des paquets d’informations génétiques. On a vidé les êtres vivants de leur substance, en réduisant la vie à un simple code à déchiffrer. Il n’y a plus rien de sacré. Comment d’ailleurs pourrait-il en être autrement lorsqu’il n’existe plus de frontières biologiques identifiables à respecter? Dans cette nouvelle façon de penser l’évolution, on peut mélanger, apparier, croiser tout ce qu’on veut dans le monde biologique. 

On réécrit les lois de la nature pour les mettre en conformité avec nos manipulations. La vieille notion darwinienne de survie du plus fort est remplacée par celle de survie du mieux informé. L’être humain accélère maintenant le processus de l’évolution en reprogrammant la nature grâce aux instruments que lui fournit la génétique. 

Cette nouvelle cosmologie justifie l’emploi de la méthode dure, en nous assurant que nous ne faisons que suivre l’ordre naturel des choses et la voie tracée pour nous par la nature. A la prochaine étape, les microbiologistes ne parleront plus de génie génétique, une expression bien trop froide, mais ils compareront les humains et les autres êtres vivants à des ceuvres d’art inachevées. Les biotechnologies seront alors conçues comme des «instruments artistiques» puissants, permettant à leurs utilisateurs de parachever l’ébauche. 
 

  • Au terme d’une description terrifiante du siècle prochain, votre livre s’achève sur cette phrase: «Le reste dépend de nous». C’est plutôt frustrant. Que pouvons-nous faire?
J. R.: Il serait absurde de décréter ce qui doit être fait. Au lieu de cela, j’ai décrit deux voies possibles pour entrer dans le XXe siècle. Il appartient maintenant au public, à la nouvelle génération en particulier, de s’emparer du sujet, d’en débattre, de poser des questions, de faire entendre sa voix dans la rue, les médias, devant les tribunaux, etc. 

Même quand des révolutions technologiques et commerciales bouleversent des civilisations, il y a toujours moyen d’intervenir sur les nouvelles relations de pouvoir qui se mettent en place, de faire valoir son opinion. Il faut nous débarrasser du mythe selon lequel la science est impartiale et la technologie neutre. En prenant conscience de la puissance d’une nouvelle technologie, nous devrions nous demander si l’usage qui en est fait est approprié, si nous pouvons en conserver la maitrise, ou si elle ne risque pas de nous échapper. 
 

  • Ne devenez-vous pas maintenant un peu optimiste? Ne pensez-vous pas que l’absence de débat trahit une faille sérieuse dans les institutions de nos sociétés?
J. R.: Je ne suis ni optimiste, ni pessimiste. Je ne sais pas si la génération actuelle saura faire le bon choix. Mais je suis plein d’espoir. Il y a d’autres voies pour amener le changement que de compter sur les institutions, qui entretiennent le statu quo. Le militantisme ne se limite pas à manifester dans la rue. Nous ne devons pas seulement formuler notre désaccord, mais aussi proposer une vision alternative. 
 
  • Pensez-vous que l’opinion publique optera pour la voie de la prudence?
J. R.: Je pense qu’il n’y a pas encore d’opinion publique. Une fois que l’attention se sera portée sur le commerce génétique, le débat se développera très rapidement, pas seulement dans les milieux militants, mais aussi dans l’industrie. Il ne s’agira plus uniquement d’un combat entre les citoyens d’un côté et les grandes entreprises de l’autre: c’est tout le marché qui sera concerné. Le monde agricole sera le théâtre d’une confrontation majeure entre producteurs biologiques, distributeurs et entreprises de biotechnologie dont l’enjeu sera le consommateur. On assistera au même phénomène dans les domaines de la médecine et de la santé. Les consortiums pharmaceutiques militeront en faveur de l’introduction de nouveaux médicaments mis au point selon la méthode dure (ce à quoi je ne suis pas forcément opposé) et encourageront le développement des thérapies géniques. De leur côté, les compagnies d’assurances presseront la même science de rnettre au point des méthodes de soins préventifs, pour éviter d’avoir à rembourser des traitements onéreux. 
 
  • L’UNESCO a-t-elle un rôle à jouer dans ce débat?
J. R.: Il serait intéressant que l’UNESCO serve en quelque sorte d’amplificateur à la voix des ONG, de façon à leur donner plus de poids. L’UNESCO ne doit pas nécessairement prendre position, mais elle pourrait, par le biais de son Comité international de bioéthique, offrir un forum ou l’on débattrait de la complexité de ces questions. 
 
Propos recueillis par Amy Otchet et René Lefort.
 
 
 
(Courrier de l'Unesco, Setembro 1998)
 
 
     
Glossaire
 
  • Biotechnologie
ensemble des techniques utilisant des organismes vivants ou des substances organiques pour créer ou modifier des produits, des plantes, des animaux, ou pour développer des micro-organismes à des fins spécifiques, comme la fermentation ou le traitement des déchets. 
  •  Chimère
organisme issu de manipulations expérimentales, dont les cellules proviennent d’au moins deux génomes différents. 
  •  Clone
groupe d’organismes génétiquement identiques, produit par le biais d’une reproduction non sexuelle. 
  •  Eugénisme
étude des possibilités d’améliorer le patrimoine génétique humain. Historiquement associé à des mouvances politiquement extrémistes, qui encouragent la reproduction d’individus considérés comme porteurs de gènes «favorables» et découragent celle d’individus présumés porteurs de gènes «défavorables». 
  • Génie génétique
techniques utilisées pour isoler des gènes dans un organisme, les manipuler, les transplanter dans un autre organisme. 
  • Génome
totalité de la matière génétique contenue dans une cellule ou un individu. 
  • ADN recombinant
ADN produit par manipulations génétiques, associant des fragments d’ADN provenant d’individus ou d’espèces différents. 
  • Transgénique
décrit un organisme dont le génome d’origine a été modifié par l’introduction d’un gène étranger provenant généralement de l’ADN d’une autre espèce, à la suite d’une manipulation. 
  • Brevet (aux Etats-Unis)
titre délivré par l'Office américain des marques et des brevets – qui dépend du ministère du Commerce –, conférant à son détenteur le droit d’interdire à quiconque, sur le territoire américain, et pour une durée déterminée (en général 17 ans), la fabrication, l’usage ou la vente de l’invention brevetée. Les lois de la nature, les phénomènes physiques et les simples idées ne peuvent être brevetés. 

Source: The Penguin Dictionary of Biology (Penguin, 1996). 
 
 

 
 
O canto da Filosofia 
 
Ditos e ditotes Ele há cada um... Filósofo... em PESSOA Maledicências...  O canto da Filosofia é um projecto de António R. Gomes  
a tratar graficamente por Eduardo Ferrão,  
disponibilizado graças a Terràvista.
Ameaças de filósofos Outros cantos  Com prazo de validade  Ciberfilosofias